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Synthèse

Surcharge collaborationnelle (L’un des pièges du management hybride)

Collaborer toujours plus, toujours plus vite, par des canaux toujours plus nombreux n’est pas la panacée. C’est même souvent totalement contre-productif. Comment juguler la « collaborationnite aigüe » pour dégager du temps pour les coopérations essentielles, celles qui sont vraiment efficaces pour tous ?

Sous les effets conjugués de la complexification de l’offre de produits et services, de la mise en place d’organisations matricielles et de la multiplication des technologies et outils de communication, l’intensité de la collaboration a explosé en moins de deux décennies. Le phénomène a encore été accentué par la crise sanitaire et les nouveaux modes de travail hybride qui en ont découlé.

Or, poussée trop loin, la collaboration, ce « nec plus ultra » loué par tous, a des effets pervers et des coûts lourds en termes de bien-être et de productivité. Trop de collaboration induit une surcharge de travail, génère du stress (qui peut, à l’extrême, conduire au burn out), altère votre comportement et celui de vos collaborateurs et vous rend au bout du compte moins innovants et performants.

Or cette « collaborationnite aigüe », contre-productive et toxique peut être contrée. Repérez d’abord pourquoi votre équipe et vous-même lui donnez si facilement prise pour recadrer et rééquilibrer vos activités et modes d’interaction. Vous regagnerez ainsi 18 à 24 % de votre temps, que vous pourrez dès lors réinvestir dans des collaborations choisies et fécondes qui vous aideront à atteindre plus facilement vos objectifs.

D’après
Surcharge collaborationnelle L’un des pièges du management hybride

Beyond Collaboration Overload: How to Work Smarter, Get Ahead, and Restore Your Well-Being, de Rob Cross, (Harvard Business Review Press, 2021)

Mais pourquoi toujours plus ?  (Identifiez ce qui vous pousse à en faire trop)  

50 % de la surcharge collaborationnelle provient d’exigences irrationnelles trop élevées que vous vous fixez vous-même inconsciemment, en dehors de toute pression extérieure : les reconnaître (et apprendre à vos collaborateurs à faire de même) est la première étape indispensable pour stopper le cercle vicieux.

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Marianne Gerard
Publié par Marianne Gerard
Diplômée d’HEC (1998), Marianne est journaliste free-lance spécialisée dans le management et l’enseignement supérieur. Passionnée par la dimension humaine, elle suit aussi une formation en psychologie à l’université Rennes 2.