Préparez-vous à créer un avenir meilleur
Les crises récentes vous laissent penser que le pire est désormais possible voire proche ? Vous pouvez en fait contribuer à créer un meilleur futur dès aujourd’hui, sans angoisse ni désespoir, en adoptant l’état d’esprit et les outils des prospectivistes.
Vous trouvez le futur angoissant et craignez qu’il ne réserve encore d’autres « cygnes noirs » et crises imprévisibles ? Vous mettre la tête dans le sable est source d’angoisse ; en revanche, vous projeter dans le futur, par des scénarios en luttant contre vos biais cognitifs, vous permettra de mieux vous y préparer. Vous contribuerez ainsi à créer un meilleur futur.
D’après Imaginable de Jane McGonigal (Spiegel & Grau, 2022).
Le défi
Le futur est déjà là, mais vous ne le voyez pas !
Les crises majeures de ces dernières années (pandémie, événements climatiques extrêmes, migrations, etc.) vous ont surpris ? La plupart avaient pourtant été annoncées par des experts qui n’avaient pas manqué d’alerter les autorités voire le grand public. Mais ils n’ont pas été entendus.
C’était écrit.
A posteriori, nous « découvrons » des rapports, des études voire des simulations qui traitaient de pandémies, d’incendies de forêts monstrueux ou encore de risque migratoire. Pourtant, chacun s’est trouvé surpris et démuni. Les savoirs sont en partie déjà là, mais ils n’aident pas à préparer le futur tant qu’ils restent au stade de savoir et non de projection.
Votre cerveau fait un blocage. Pourquoi avez-vous eu l’impression, à tort, que les crises récentes étaient imprévisibles ? Votre cerveau n’a pas enregistré les alertes des experts en raison de nombreux biais cognitifs :
- Le biais de distance : Votre cerveau a une préférence naturelle pour le présent, là où se joue votre survie. Lorsqu’il cherche à se projeter dans le futur, il le fait de façon impersonnelle, sans vous impliquer.
- Le déni de la réalité : La situation, par exemple climatique, s’avère critique dès aujourd’hui ? Votre cerveau se rassure par un « cela n’aura pas lieu, on trouvera bien une solution. »
- L’impuissance acquise : Votre cerveau a intégré l’idée, justifiée ou non, qu’il ne peut pas agir et se résigne à l’inaction.
- L’effet de Dunning-Kruger : Après quelques requêtes internet, votre cerveau se croit plus compétent qu’il ne l’est réellement et défie la parole des experts : « Ils se trompent, j’ai fait mes propres recherches.
Ces biais conduisent à l’impréparation et à l’effet de surprise lorsque la catastrophe annoncée survient bel et bien.
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