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Pépite

Peut-on se nourrir sans dévorer la planète ? 

Nous nous plaignons de l’emprise des villes, mais c’est en réalité l’agriculture qui mobilise le plus de terres : elle occupe 38 % de l’espace et elle est responsable de 80 % de la déforestation. Autre paradoxe, l’agriculture biologique est la plus consommatrice d’espace.

L’agriculture dite « industrielle » est la principale cause des nuisances infligées à la planète : déforestation, réduction du nombre d’espèces, pollution de l’eau, etc. Si le tableau n’était pas assez noir, les monopoles en ont fait un système susceptible de s’effondrer au moindre choc, par exemple géopolitique.
Des innovations permettent d’améliorer les semences et de limiter l’utilisation d’engrais et de pesticides, mais cela ne suffira pas à assurer la sécurité alimentaire de la planète ni à libérer de l’espace.

Et si la solution venait de … l’industrie ? Une entreprise finlandaise a fait fermenter des bactéries et les a transformées en farine riche en protéines. Elles remplacent la farine traditionnelle et les protéines animales ou végétales, pour une consommation de l’espace et de ressources minimes. Ce processus permet de libérer des terres et de restaurer, autant que possible, les environnements d’origine. Il rend également possible la production là où la nourriture est consommée, limitant ainsi le risque de crise alimentaire.
À chacun ensuite d’en adopter l’usage !

Pour aller plus loin

«Can we feed ourselves without devouring the planet ?»

de Georges Monbiot (TED Countdown London, octobre 2022).

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Florence Meyer
Publié par Florence Meyer
Executive coach, experte en conduite du changement et auteur. Constamment en veille des dernières tendances en management et leadership.