Mais, revenez ! N’ayez pas peur !
Aux États-Unis, 4,3 millions de collaborateurs soit 2,3% de la main d’œuvre totale qui ont démissionné en seulement un mois. Si la recherche de sens ou de flexibilité sont les explications les plus avancées, la peur en revanche constitue un facteur de démission largement sous-estimé.
La peur génère, entre autres, des comportements de fuite et quatre des phobies les plus répandues expliquent une partie des vagues de démission :
- La peur des aiguilles. Des collaborateurs ont plus peur de l’aiguille que du vaccin ou du virus et doivent renoncer à des métiers où la vaccination est obligatoire.
- La peur de la saleté et des germes. En période de pandémie, cette phobie est encore plus vive et peut empêcher des personnes de se rendre au travail en raison des risques de contamination perçus.
- La phobie sociale et l’agoraphobie se font encore plus sentir dans un climat globalement anxiogène. Ces deux phobies incitent les personnes qui en souffrent à rester chez elles par peur d’être confrontées à des situations qui déclenchent des crises de panique.
La peur affecte tous les collaborateurs, certes à des niveaux variables. Elle fige les personnes dans le passé, empêche d’être réellement présent et de prendre les meilleures décisions possibles.
Quelles sont les peurs qui pourraient affecter votre équipe et vous-même ? Comment pouvez-vous contribuer à les lever ?
Pour aller plus loin
« Is fear driving the great resignation ? »
de Kathy J. Hagler (Medium, 14 octobre 2021).
© Copyright Business Digest - Tout droit réservé
