Angoisse et super-pouvoir oublié : la philosophie stoïcienne
Comment gérer des épisodes générateurs d’anxiétés majeures ? Tim Ferriss s’aide de la philosophie stoïcienne, plus moderne qu’il n’y paraît, pour décrire un exercice d’introspection destiné à se confronter à ses peurs.
Dans un premier temps, il commence par recenser ce qu’il aimerait faire, mais qui crée une certaine forme d’anxiété, comme par exemple partir en vacances … alors qu’il est solo-entrepreneur ! Puis il trace trois colonnes :
- « Définir » : elle contient les scénarios catastrophes liés aux vacances : « Il va pleuvoir et je vais déprimer, je vais manquer une échéance fiscale et avoir un redressement, etc. » Soyez exhaustif !
- « Prévenir » elle consiste à trouver des parades à ces scénarios : « Je prends ma lampe de luminothérapie, je fais suivre mon courrier à mon comptable, etc. »
- « Réparer » : elle liste les moyens de limiter les dégâts si le scénario catastrophe se produit. « Je peux partir au soleil en Espagne et me faire aider d’un bon fiscaliste, etc. »
Dans un deuxième temps, intitulé « Quels sont les bénéfices d’une tentative ou d’une réussite partielle ? », il note tout ce que lui apportera l’expérience.
Enfin, dans un troisième temps, il évalue le « Coût de l’inaction ». Il note, à l’inverse, ce qu’il perdrait à ne pas agir : « Je vais faire un burnout et perdre mon entreprise malgré tout, etc. »
Cette dernière phase l’a souvent aidé à passer à l’action…
“Why you should define your fears instead of your goals”
de Tim Ferriss (Conférence TED, avril 2017).
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