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Ne pas nuire ne suffit plus

De grands groupes comme GM, SC Johnson ou encore Levi Strauss s’engagent dans la lutte contre le réchauffement climatique. Ils cherchent à réduire leur empreinte carbone ou à rendre leurs emballages recyclables. Mais ces initiatives ne suffiront pas à sauver la planète ni même à répondre aux attentes des employés et des clients.

Pour Navi Radjou, se contenter d’un développement durable ne répond pas aux crises actuelles. Les entreprises doivent aller au-delà, vers la « régénération ». Inspirée de la nature, elle consiste à : 

  • Fonctionner dans son écosystème de façon altruiste, à l’image de la forêt où les arbres partagent les informations et les ressources par un profond réseau de champignons ; 
  • Donner plus que l’on ne prend à la société et à l’environnement. 

Irréaliste ? Non, ambitieux : Interface est parvenu depuis 2 ans à produire des moquettes au bilan carbone nul. L’entreprise vient d’annoncer que désormais, la production de ses moquettes capture plus de carbone qu’elle n’en émet ! Elle déploie aussi une usine pilote en Australie qui vise à recréer un écosystème naturel et à y contribuer de façon positive. 

Le défi est élevé, mais les attentes aussi. La crise Covid et la crise environnementale affectent durement la planète, les individus et les communautés. Les entreprises doivent revoir leur business model, leurs méthodes de production et l’ensemble de leur chaîne logistique pour avoir un impact positif sur ces trois niveaux.  

Pour aller plus loin

« Beyond Sustainability : The Regenerative Business »

de Navi Radjou (Forbes, octobre 2020). 

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Florence Meyer
Publié par Florence Meyer
Executive coach, experte en conduite du changement et auteur. Constamment en veille des dernières tendances en management et leadership.