Le bonheur de la procrastination
La procrastination est assimilée à une forme de paresse. Or elle n’a pas que des inconvénients … Du moins, la procrastination active, celle qui consiste à réfléchir et à prendre du recul. La procrastination passive, elle, est plutôt synonyme de stress et d’échec.
Repousser l’action, procrastiner de façon active a du bon si vous en profitez pour :
- Réfléchir à ce qui compte vraiment, établir des priorités et faire du tri.
- Évaluer si telle action relève vraiment de vos compétences et de votre périmètre- i.e. n’acceptez pas n’importe quoi.
- Garder votre sang froid et limiter le stress en évitant de vous jeter à tout prix dans l’action.
- Réaliser une action simple et rapide qui vous aidera à entreprendre une tâche plus complexe.
- Faire travailler votre subconscient sur la future tâche et innover.
En revanche, si procrastiner équivaut à ne rien faire du tout sans l’avoir voulu, faites-vous violence au risque de :
- Générer un niveau de stress et d’anxiété élevé, susceptible de conduire à de médiocres résultats et à des soucis de santé.
- Favoriser des comportements d’auto-sabotage.
- Finalement passer à l’action par obligation, sans vous assurer de la pertinence de l’action.
- Créer du ressentiment chez vos collègues qui pâtissent de votre retard ou de missions bâclées.
Prenez soin d’évaluer les conséquences négatives à moyen terme de votre procrastination au-delà des bénéfices que vous en tirez à court terme.
« 10 good and 10 bad things about procrastination »
Suzanne Kane (18 mars 2018).
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