D’où vient la colère ?
« Nous vivons une époque où les choses sont devenues plus toxiques, plus violentes et plus laides. Nous semblons être au milieu d’une période de profonds bouleversements sociaux et politiques – et à une époque où les médias sociaux sont devenus un égout.…
… Les États-Unis sont actuellement un pays plein de drames, de passions intenses et de conflits. » (David Schribman). Mais d’où vient la colère ? Pour Creary, de cinq facteurs essentiels :
- La fracture géographique entre les zones urbaines et zones rurales souffrant de difficultés économiques,
- Les divergences religieuses se manifestent avec force, les électeurs conservateurs religieux rejetant les valeurs progressistes défendues par les démocrates.
- Les disparités éducatives : les moins diplômés, ressentant une forme de déclassement, se tournent vers les républicains.
- Les tensions raciales, exacerbées par des perceptions de discrimination et d’inégalités, chaque camp interprétant différemment les problématiques raciales.
- Enfin, la polarisation est amplifiée par l’opposition entre les vérités factuelles et les réalités alternatives, où l’influence des médias sociaux et des informations biaisées façonne des perceptions divergentes de la réalité.
Conclusion : le dialogue bipartisan est de plus en plus difficile. Voire impossible. Les semaines à venir le diront.
Pour aller plus loin
“ Autopsie de la polarisation de l’électorat américain » de Tom Creary, Les Affaires octobre 2024 et “ The U.S. is in a period of unusual turmoil » de David Schribman, Globe & Mail, sept. 2024.
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