Jugulez le « mauvais » ennui
Prêter une oreille attentive à ce que l’ennui révèle ne signifie pas le laisser s’installer pour devenir chronique, au contraire. Une fois son message entendu, vous pouvez agir pour le faire disparaître.

Out of my skull: The psychology of Boredom
de James Danckert et John D. Eastwood, (Harvard University Press, 2020).
1. Sachez repérer ses signes avant-coureurs
L’ennui prend le temps de s’annoncer avant de devenir chronique, nocif – et difficile à déloger. Sauriez-vous identifier ses quatre grands signes précurseurs ?
- Le ralentissement du temps. Exemple : vous consultez de plus en plus fréquemment votre montre sans raison particulière – juste pour vérifier l’heure.
- La difficulté de concentration. Exemple : en réunion, vous bataillez pour garder votre esprit fixé sur le sujet traité avant de dériver totalement.
- La perte de sens. Exemple : vous accordez de moins de moins de valeur à ce que vous faites. Vous avez l’impression de gaspiller vos efforts et de perdre votre temps.
- L’alternance entre léthargie et agitation. Exemple : vous oscillez entre des moments d’apathie et de soudains sentiments d’urgence… qui retombent quasi instantanément.
© Copyright Business Digest - Tout droit réservé