Du bon usage des stéréotypes
L’environnement de travail fait cohabiter quatre générations, depuis quelques irréductibles Baby Boomers jusqu’à la jeune génération Z. Le mélange ne prend pas toujours, entre guerre des générations et culture de l’évitement, où chaque génération reste entre soi. Les stéréotypes en seraient-ils en partie responsables ?
Les stéréotypes générationnels ont leur utilité, mais ils conduisent parfois à des décisions ridicules comme la piscine à balles supposée fidéliser les Millennials. Ils entraînent aussi des prophéties auto-réalisatrices : vous avez entendu dire que les GenZ sont peu investis au travail… ils se comporteront conformément à vos attentes !
En réalité, chacun, quelle que soit sa génération, aspire à être autonome dans son travail, à y trouver du sens, de la flexibilité et de la reconnaissance ! Les stéréotypes générationnels risquent de nous faire perdre de vue le caractère unique de chaque personne. En outre, ils ne rendent pas compte des défis que les collaborateurs rencontrent dans leur vie personnelle et qui les façonnent au moins autant que leur tranche d’âge. Ainsi, un jeune embauché demande une augmentation après seulement quelques mois de travail. Impatience du GenZ ou nécessité de rembourser son prêt étudiant ?
Vous n’en saurez rien tant que vous ne prendrez pas la peine de le connaître dans sa spécificité.
“How generational stereotypes hold us back at work”
de Leah Geroges (Conférence TED, 24 avril 2019).
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