Rifkin et l’âge de la Resilience
L’éclairage d’un prospectiviste, même s’il ne se vérifie pas toujours, aide à se projeter et à s’engager dans le changement. Jeremy Rifkin prend le risque de se tromper sur ce qu’il appelle « l’âge de la résilience » qui sera la nouvelle norme.
Renoncez à retrouver le monde d’avant, les changements que vous vivez sont définitifs même si nous parvenions à supprimer toute émission de gaz à effet de serre. Quel état d’esprit vous permettra de vous adapter ?
- Cherchez à développer la conscience de votre vulnérabilité. L’être humain dépend plus de la nature qu’il ne veut le croire et il réalise doucement qu’il n’est plus tout puissant.
- Montrez-vous curieux de ce monde qui change et attentif aux nouvelles expériences.
- Oubliez l’efficacité et la productivité à tout prix. La résilience dépend plutôt de la diversité et de redondances que de processus bien huilés et réduits au plus juste.
- Passez de la croissance à la « floraison » : investiguez des formes de travail et des modèles économiques qui vont davantage vers la circularité, la coopération, l’économie horizontale et d’une manière générale qui valorisent plus la qualité de vie que le PIB.
Le défi vous semble difficile à relever ? Allez chercher de l’aide auprès des générations Z, ils ont déjà adopté cet âge de la résilience !
Pour aller plus loin
“Jeremy Rifkin : Nous devons apprendre à fleurir et non plus à grandir”
de Jacques Braunstein (L’ADN, novembre 2022).
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