Trouver le courage de ne rien faire
Face à un coup dur, et ces dernières années n’en ont pas manqué, votre premier mouvement consiste probablement à redoubler d’efforts, à concevoir et à déployer un plan d’action. Et si le vrai courage consistait au contraire à s’autoriser l’inaction ?
Parfois vous avez besoin de faire exactement l’inverse de ce qui vous semble pertinent. Chercher à avancer à tout prix pour dépasser une difficulté majeure, soit, mais que diriez-vous de tester l’inaction ? La véritable inaction, celle qui consiste à regarder la pluie tomber, et non l’incitation à en profiter pour méditer ou pratiquer des exercices de pleine conscience.
S’il vous faut vraiment un plan d’action d’inaction pour y parvenir, le voici :
- Gardez des plages de temps libre dans votre agenda
- Restez assis sans rien faire, vraiment rien
- Autorisez votre esprit à vagabonder où bon lui semble, même dans des endroits chaotiques et brouillons, sans chercher à analyser quoi que ce soit
- Laissez remonter les émotions du moment
- Prenez un peu de distance avec vos proches s’il le faut – en prenant soin d’expliquer votre démarche
- Acceptez de ne pas savoir ce qui découlera de ce temps d’inaction.
Attendez-vous d’abord à un mélange d’inconfort et de culpabilité, mais persistez. Vous y trouverez une forme différente de productivité : incontrôlée et pourtant riche en nouvelles ressources personnelles.
Pour aller plus loin
« Let yourself be unproductive. At least for a little while. »
Peter Bregman (Harvard Business Review, 26 juin 2020).
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