Préférez-vous un sale boulot ou un job à la con ?
Personne ne voudrait devoir choisir entre les deux. Mais, le sale boulot réserve en fait des surprises positives, c’est en tous cas l’expérience de Mike Row. Présentateur de « Dirty Jobs », il suit pour chaque émission un sale boulot : égoutier, mineur de sel, pêcheur de crevettes, castreur de moutons. Ces expériences peu attirantes ont bouleversé sa conception du travail.
En observant des personnes qui exercent ces métiers dont personne ne veut, et en prenant leur place une journée, Mike Row a pris conscience de ses préjugés :
- Exercer un sale boulot et adorer son métier n’est pas incompatible. Il a rencontré des passionnés qui cherchent à améliorer leur façon de procéder et qui atteignent dans leur quotidien un état de « flow », d’absorption intense, à l’instar d’athlètes ou d’artistes.
- Le sale boulot procure un sentiment de satisfaction et d’utilité : le résultat de son travail est directement visible. Il a un impact et une contribution positifs. Déboucher un égout ou remplacer des câbles réseaux défectueux améliore tout de suite la vie de beaucoup de personnes !
- Le sale boulot se prête aussi à l’innovation et à la créativité. Un fermier a réalisé qu’il peut vendre la bouse de ses vaches plus cher que leur lait et a développé une nouvelle filière pour la valoriser.
Les sales boulots sont marginalisés et peu reconnus, ils ont pourtant plus de valeur aux yeux de ceux qui les exercent que les jobs à la con.
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