Comment convaincre les sceptiques ?
« Le collaboratif, parle-moi plutôt d’une perte de temps », « l’écologie mentale, ah ah nouvelle mode des bobos du XIe ! » etc… Le sceptique ou celui qui ne veut pas prendre le train de l’innovation en marche.
Objectivement, toute innovation organisationnelle entraine ses vagues de chamboulements, et son lot de sceptiques arcboutés sur « avant ». Attendant que le battage médiatique se calme pour surtout ne pas changer. D’où viennent-ils donc ces sceptiques ?
Selon Ken Favaro dont je loue la concision de l’article, toute transformation repose sur deux déterminants : la clarté et la collaboration. Perso, j’en ajoute une troisième qui est la confiance, car un tabouret à 3 pieds reste la construction la plus stable. Combiner efficacement confiance, clarté et collaboration facilité l’engagement, la responsabilisation et l’autonomie, et ce sans surcharge collaborative lié à un manque de coordination. A contrario, d’un manque de clarté et/ou de collaboration, nuisant à l’intelligence collective, maux de têtes, absence d’initiative, pensée de groupe, in fine resistance. Résistance à tout. Qui exprime un fort doute voire une forte résistance aux propos que vous lui tenez, au projet que vous lui présentez, ou la dynamique d’équipe dans laquelle vous voulez l’embarquer : sur les mêmes 3 points-clé :
1) clarté (fournissez des faits et preuves tangibles)
2) faites confiance et inspirez confiance – avec constance,
3) collaboration ? Heu oui, mais commencez pour engager un collectif à faire gaffe à votre langage non verbal.
Si votre corps et vos propos sont en contradiction, peu de chance d’embarquer les sceptiques, ni que ce soit d’ailleurs, avec vous !
Pour en savoir plus : « How can you convince a skeptic » (HuffingtonPost.com)
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