Patience … (respireeeeez !)
Depuis longtemps domine l’équation rapidité = réussite. Mais l’accélération généralisée est source de surcharge cognitive et de stress, rendue encore pire par les réseaux sociaux qui entretiennent notre addiction à l’immédiateté. Et si la vraie urgence était…de ralentir ?
Pour revoir notre rapport au temps, regardons les modèles de lenteur, gage de durabilité, qu’offre la nature : les arbres deviennent de solides centenaires à force de patience, l’araignée reste longtemps tapie sur sa toile afin d’être sûre d’attraper sa proie, l’endormissement végétal de l’hiver prépare le printemps, etc. Alors ménageons des temps de silence qui seront bénéfiques pour nos prises de décision.
- Ralentir augmente nos capacités d’attention
Tout comme la concentration d’un athlète présage de sa performance sportive, l’intensité de notre vigilance, et donc notre capacité à nous concentrer, sera meilleure si nous faisons obstacle aux sollicitations immédiates.
- Ralentir développe notre créativité
Le vagabondage mental permet l’incubation créative, et l’émergence de nouvelles solutions à de vieux problèmes.
- Ralentir encourage l’intuition
Compétence clé, l’intuition se travaille et s’accueille avec un rythme adapté.
Alors que l’entreprise fasse de la place à la rêverie, et institue des « think weeks » comme l’a fait Bill Gates !
Pour aller plus loin
« Et si le monde du vivant nous apprenait à ralentir? »
d’Emmanuelle Joseph-Dailly (Harvard Business Review France, 08 octobre 2021).
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