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Synthèse

Impact positif : Soyons courageux et allons plus loin

On ne pouvait pas ne pas parler de Net Postive, de Paul Polman, qui avertit – oui, oui – que tout le système va s’effondrer si les entreprises n’adressent pas des sujets tels le changement climatique ou les inégalités dans tout leur état. C’est ce qu’il s’est acharné à faire au cours des 10 années à la tête d’Unilever.

Et oui, Paul Polman emploie bien le terme « effondrement ». Les attentes sociétales ont plus durci ces deux dernières années qu’au cours des vingt précédentes, en raison d’une prise de conscience généralisée de sujets tels changement climatique, inégalités, raciales ou autres, sans parler de la crise du covid-19.  

Bon nombre d’organisations, dont la vôtre, sont peut-être déjà sur la voie de la durabilité, mais le mouvement a besoin d’être accéléré et amplifié. Soit en « améliorant le bien-être de tous ceux qu’elle touche et à tous les niveaux, chaque produit, chaque activité, chaque région et pays, et pour toutes les parties prenantes, y compris les employés, fournisseurs, communautés, clients et même les générations futures et la planète elle-même ».   

D’après

Net Positive: How Courageous Companies Thrive by Giving More Than They Take, d’Andrew Winston et Paul Polman, (Harvard Business Review Press, 2021). 

#1 : Placez la barre le plus haut possible

Alors que devez-vous viser ? L’idée n’est pas seulement de faire tourner la boîte de manière « moins mauvaise », par exemple en réduisant vos émissions carbone. Vous devez faire du zéro émission non un but, mais un seuil à franchir : visez une contribution positive, en éliminant davantage de CO2 que vous n’en produisez. Acheter des crédits carbone pour compenser vos propres émissions, ne compte pas ; et pas question d’applaudir le fait que vous tournez à 100% avec des énergies renouvelables si vos fournisseurs utilisent des énergies fossiles.  

Il est temps d’endosser la responsabilité de toutes les conséquences de vos activités, même si elles semblent échapper à votre contrôle direct. Ainsi, une grosse partie de l’empreinte carbone de nombreux secteurs d’activité se trouve soit dans la chaîne d’approvisionnement soit dans la phase d’utilisation par le consommateur.  

Un exemple ?  Le bilan carbone des produits détergents provient en grande partie du chauffage de l’eau qui sert à laver les vêtements ou la vaisselle. Une solution consiste à innover en créant des savons qui lavent à l’eau froide. Mais pour traiter ces émissions en aval, encore faut-il avoir mené une évaluation complète du cycle de vie de tout le business.  

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Andrea Davoust
Publié par Andrea Davoust
Journaliste free-lance bilingue anglais/français. Elle a plus de 15 ans d’expérience dans la presse, le multimédia et l’édition.