L’ensemble des contenus Business Digest est exclusivement réservé à nos abonnés.
Nous vous remercions de ne pas les partager.
Votre temps disponible n’est pas une ressource illimitée. Dans un environnement professionnel de plus en plus exigeant (sollicitations en tout genre, nouvelles technos, crises à répétition, etc.), l’enjeu pour plus d’efficacité n’est pas de faire des journées à rallonge mais d’apprendre à mieux gérer votre énergie.
L’urgence est le signe d’une vie intensément vécue
Vrai
Faux
Exact !
Faux, l’urgence serait plutôt l’illusion de vivre intensément ! L’urgence ne se limite pas au monde de l’entreprise, elle habite l’individu, de façon consciente ou non, dans toutes les sphères de sa vie sociale. Pour faire face à la culture du présent absolu, il (l’individu) vit au rythme de son désir et pense avoir aboli le temps : il n’évalue pas la situation à l’aune de critères objectifs, mais selon une problématique intérieure qui déforme son appréciation de la situation. L’urgence devient ainsi une construction mentale. Ainsi, travailler dans l’urgence, agir au plus vite, peut constituer un moyen de réassurance personnelle, une façon d’exercer son pouvoir ou encore un viatique face à l’anxiété. L’individu parvient à tirer « des bénéfices secondaires » qui peuvent le conduire à une forme d’aliénation dont il n’a pas forcément conscience.
L’urgence est porteuse de cette intensité qui permet plus de performances et de réalisations. Chercher à la maîtriser peut être appréhendé comme une victoire sur le temps, un moyen de triompher de la mort. L’urgence devient ce par quoi il est possible de vivre plus intensément.
L’urgence est porteuse de cette intensité qui permet plus de performances et de réalisations. Chercher à la maîtriser peut être appréhendé comme une victoire sur le temps, un moyen de triompher de la mort. L’urgence devient ce par quoi il est possible de vivre plus intensément.
Inexact !
Faux, l’urgence serait plutôt l’illusion de vivre intensément ! L’urgence ne se limite pas au monde de l’entreprise, elle habite l’individu, de façon consciente ou non, dans toutes les sphères de sa vie sociale. Pour faire face à la culture du présent absolu, il (l’individu) vit au rythme de son désir et pense avoir aboli le temps : il n’évalue pas la situation à l’aune de critères objectifs, mais selon une problématique intérieure qui déforme son appréciation de la situation. L’urgence devient ainsi une construction mentale. Ainsi, travailler dans l’urgence, agir au plus vite, peut constituer un moyen de réassurance personnelle, une façon d’exercer son pouvoir ou encore un viatique face à l’anxiété. L’individu parvient à tirer « des bénéfices secondaires » qui peuvent le conduire à une forme d’aliénation dont il n’a pas forcément conscience.
L’urgence est porteuse de cette intensité qui permet plus de performances et de réalisations. Chercher à la maîtriser peut être appréhendé comme une victoire sur le temps, un moyen de triompher de la mort. L’urgence devient ce par quoi il est possible de vivre plus intensément.
L’urgence est porteuse de cette intensité qui permet plus de performances et de réalisations. Chercher à la maîtriser peut être appréhendé comme une victoire sur le temps, un moyen de triompher de la mort. L’urgence devient ce par quoi il est possible de vivre plus intensément.
Prendre son temps avant l’action est une perte de temps
Vrai
Faux
Exact !
Réfléchissez : certaines expressions anodines prennent tout leur sens : « sortir la tête hors de l’eau », même les plus fervents adeptes de la brasse coulée en milieu professionnel reconnaitront qu’il n’y a pas mieux pour respirer et donc continuer à avancer. Prenez aussi « lever le nez du guidon », pratique pour s’orienter dans la bonne direction et éviter la sortie de piste !
En clair, la pause est un acte de survie au travail, elle est ce laps de temps d’une vingtaine de secondes, d’une heure ou d’une journée pendant laquelle l’énergie opérationnelle semble au point mort. Vous croyez qu’une suspension du temps est incompatible avec un environnement professionnel qui fait de l’immédiateté un impératif ? Grossière erreur ! Réfléchissez à une équation simplissime : pause + curiosité + humilité = efficacité professionnelle et accomplissement personnel.
En clair, la pause est un acte de survie au travail, elle est ce laps de temps d’une vingtaine de secondes, d’une heure ou d’une journée pendant laquelle l’énergie opérationnelle semble au point mort. Vous croyez qu’une suspension du temps est incompatible avec un environnement professionnel qui fait de l’immédiateté un impératif ? Grossière erreur ! Réfléchissez à une équation simplissime : pause + curiosité + humilité = efficacité professionnelle et accomplissement personnel.
Inexact !
Réfléchissez : certaines expressions anodines prennent tout leur sens : « sortir la tête hors de l’eau », même les plus fervents adeptes de la brasse coulée en milieu professionnel reconnaitront qu’il n’y a pas mieux pour respirer et donc continuer à avancer. Prenez aussi « lever le nez du guidon », pratique pour s’orienter dans la bonne direction et éviter la sortie de piste !
En clair, la pause est un acte de survie au travail, elle est ce laps de temps d’une vingtaine de secondes, d’une heure ou d’une journée pendant laquelle l’énergie opérationnelle semble au point mort. Vous croyez qu’une suspension du temps est incompatible avec un environnement professionnel qui fait de l’immédiateté un impératif ? Grossière erreur ! Réfléchissez à une équation simplissime : pause + curiosité + humilité = efficacité professionnelle et accomplissement personnel.
En clair, la pause est un acte de survie au travail, elle est ce laps de temps d’une vingtaine de secondes, d’une heure ou d’une journée pendant laquelle l’énergie opérationnelle semble au point mort. Vous croyez qu’une suspension du temps est incompatible avec un environnement professionnel qui fait de l’immédiateté un impératif ? Grossière erreur ! Réfléchissez à une équation simplissime : pause + curiosité + humilité = efficacité professionnelle et accomplissement personnel.
L’urgence exige une constante réactivité
Vrai
Faux
Exact !
Faux, choisir de réagir, c’est...
• sauter directement à la conclusion
• gagner la bataille, mais risquer de perdre la guerre
• vous défendre,vous justifier ou accuser
• prendre les choses « pour toi »
• compromettre ta position
• vous demander « comment peuvent-ils me faire ça ? »
• penser « je suis sûr que j’ai raison »
Choisir de prendre une pause, c’est...
• prendre quelques secondes sur votre planning
• vous demander si la supposition de départ était juste ou fausse
• vous demander si quelqu’un ne vous aurait pas mal compris
• chercher à comprendre ce qui vous échappe
• mesurer la réalité de la situation
• vous demander si vous n’auriez pas mal interprété quelque chose
• sauter directement à la conclusion
• gagner la bataille, mais risquer de perdre la guerre
• vous défendre,vous justifier ou accuser
• prendre les choses « pour toi »
• compromettre ta position
• vous demander « comment peuvent-ils me faire ça ? »
• penser « je suis sûr que j’ai raison »
Choisir de prendre une pause, c’est...
• prendre quelques secondes sur votre planning
• vous demander si la supposition de départ était juste ou fausse
• vous demander si quelqu’un ne vous aurait pas mal compris
• chercher à comprendre ce qui vous échappe
• mesurer la réalité de la situation
• vous demander si vous n’auriez pas mal interprété quelque chose
Inexact !
Faux, choisir de réagir, c’est...
• sauter directement à la conclusion
• gagner la bataille, mais risquer de perdre la guerre
• vous défendre,vous justifier ou accuser
• prendre les choses « pour toi »
• compromettre ta position
• vous demander « comment peuvent-ils me faire ça ? »
• penser « je suis sûr que j’ai raison »
Choisir de prendre une pause, c’est...
• prendre quelques secondes sur votre planning
• vous demander si la supposition de départ était juste ou fausse
• vous demander si quelqu’un ne vous aurait pas mal compris
• chercher à comprendre ce qui vous échappe
• mesurer la réalité de la situation
• vous demander si vous n’auriez pas mal interprété quelque chose
• sauter directement à la conclusion
• gagner la bataille, mais risquer de perdre la guerre
• vous défendre,vous justifier ou accuser
• prendre les choses « pour toi »
• compromettre ta position
• vous demander « comment peuvent-ils me faire ça ? »
• penser « je suis sûr que j’ai raison »
Choisir de prendre une pause, c’est...
• prendre quelques secondes sur votre planning
• vous demander si la supposition de départ était juste ou fausse
• vous demander si quelqu’un ne vous aurait pas mal compris
• chercher à comprendre ce qui vous échappe
• mesurer la réalité de la situation
• vous demander si vous n’auriez pas mal interprété quelque chose
L’urgence peut facilement conduire à un état de crise
Vrai
Faux
Exact !
Que faire quand une situation vous surprend au risque de vous désarçonner ou quand vous vous retrouvez en conflit ? La réponse est évidente : reprendre le contrôle. Mais comment le faire intelligemment et sans provoquer de crise ? L’heure est venue d’explorer les vertus de la curiosité, état d’esprit qui ouvre la voie à l’intelligence de la communication. Elle amène à mettre de côté notre besoin d’avoir raison. Accepter de se tromper permet de voir plus loin que les simples faits, d’apprendre à orienter différemment notre pensée et nos actions. La quête de la réactivité et de l’efficacité conduit très souvent à enterrer pour de bon cette curiosité qui est le don de la petite enfance. À l’âge adulte, cette capacité est oubliée pour privilégier d’autres filtres de perception du monde : l’intuition, l’expérience, l’intelligence ou la colère.
Inexact !
Que faire quand une situation vous surprend au risque de vous désarçonner ou quand vous vous retrouvez en conflit ? La réponse est évidente : reprendre le contrôle. Mais comment le faire intelligemment et sans provoquer de crise ? L’heure est venue d’explorer les vertus de la curiosité, état d’esprit qui ouvre la voie à l’intelligence de la communication. Elle amène à mettre de côté notre besoin d’avoir raison. Accepter de se tromper permet de voir plus loin que les simples faits, d’apprendre à orienter différemment notre pensée et nos actions. La quête de la réactivité et de l’efficacité conduit très souvent à enterrer pour de bon cette curiosité qui est le don de la petite enfance. À l’âge adulte, cette capacité est oubliée pour privilégier d’autres filtres de perception du monde : l’intuition, l’expérience, l’intelligence ou la colère.
L’urgence n’est pas compatible avec la curiosité
Vrai
Faux
Exact !
Faux ! En situation de conflit qui va probablement dégénérer en crise, vous le choix : la réactivité illico (et là, vous risquez de ne pas la rater, la crise, car rien de tel pour diminuer toute chance de décrypter les situations, de comprendre ce qui est exprimé par autrui et d’être soi-même compris) ou la pause curiosité. Comment faire et pourquoi faire ?
• prendre conscience des filtres qui réduisent ta capacité d’attention en situation de communication (excès de certitude, envie d’en finir, incompréhension...) ;
• laisser le bénéfice du doute à votre interlocuteur et essayer de comprendre ce qui motive son comportement ;
• arrêter de « ruminer » et de nourrir des ressentiments qui empêchent d’analyser objectivement ce qui se passe ou ce qui est exprimé ;
• reformuler ce qui est dit pour montrer votre intention de comprendre plutôt que votre volonté de prouver que vous avez raison.
Entrainez-vous particulièrement au cours des dialogues désincarnés, par mail par exemple, qui se révèlent plus stressants que les communications interpersonnelles directes. Et ce, pour une raison purement physique : le réflexe est de retenir sa respiration pendant la saisie des mails réactifs, ce qui a un impact non négligeable sur le système nerveux central. « L’apnée du mail » expliquerait en partie les escalades d’agressivité et de malentendus online.
• prendre conscience des filtres qui réduisent ta capacité d’attention en situation de communication (excès de certitude, envie d’en finir, incompréhension...) ;
• laisser le bénéfice du doute à votre interlocuteur et essayer de comprendre ce qui motive son comportement ;
• arrêter de « ruminer » et de nourrir des ressentiments qui empêchent d’analyser objectivement ce qui se passe ou ce qui est exprimé ;
• reformuler ce qui est dit pour montrer votre intention de comprendre plutôt que votre volonté de prouver que vous avez raison.
Entrainez-vous particulièrement au cours des dialogues désincarnés, par mail par exemple, qui se révèlent plus stressants que les communications interpersonnelles directes. Et ce, pour une raison purement physique : le réflexe est de retenir sa respiration pendant la saisie des mails réactifs, ce qui a un impact non négligeable sur le système nerveux central. « L’apnée du mail » expliquerait en partie les escalades d’agressivité et de malentendus online.
Inexact !
Faux ! En situation de conflit qui va probablement dégénérer en crise, vous le choix : la réactivité illico (et là, vous risquez de ne pas la rater, la crise, car rien de tel pour diminuer toute chance de décrypter les situations, de comprendre ce qui est exprimé par autrui et d’être soi-même compris) ou la pause curiosité. Comment faire et pourquoi faire ?
• prendre conscience des filtres qui réduisent ta capacité d’attention en situation de communication (excès de certitude, envie d’en finir, incompréhension...) ;
• laisser le bénéfice du doute à votre interlocuteur et essayer de comprendre ce qui motive son comportement ;
• arrêter de « ruminer » et de nourrir des ressentiments qui empêchent d’analyser objectivement ce qui se passe ou ce qui est exprimé ;
• reformuler ce qui est dit pour montrer votre intention de comprendre plutôt que votre volonté de prouver que vous avez raison.
Entrainez-vous particulièrement au cours des dialogues désincarnés, par mail par exemple, qui se révèlent plus stressants que les communications interpersonnelles directes. Et ce, pour une raison purement physique : le réflexe est de retenir sa respiration pendant la saisie des mails réactifs, ce qui a un impact non négligeable sur le système nerveux central. « L’apnée du mail » expliquerait en partie les escalades d’agressivité et de malentendus online.
• prendre conscience des filtres qui réduisent ta capacité d’attention en situation de communication (excès de certitude, envie d’en finir, incompréhension...) ;
• laisser le bénéfice du doute à votre interlocuteur et essayer de comprendre ce qui motive son comportement ;
• arrêter de « ruminer » et de nourrir des ressentiments qui empêchent d’analyser objectivement ce qui se passe ou ce qui est exprimé ;
• reformuler ce qui est dit pour montrer votre intention de comprendre plutôt que votre volonté de prouver que vous avez raison.
Entrainez-vous particulièrement au cours des dialogues désincarnés, par mail par exemple, qui se révèlent plus stressants que les communications interpersonnelles directes. Et ce, pour une raison purement physique : le réflexe est de retenir sa respiration pendant la saisie des mails réactifs, ce qui a un impact non négligeable sur le système nerveux central. « L’apnée du mail » expliquerait en partie les escalades d’agressivité et de malentendus online.
Vous devez vous arrêter pour aller plus vite
Vrai
Faux
Exact !
Vrai !! Quittez donc le mode pilote automatique pour enfin !! ne pas réagir, mais agir en l’ayant librement décidé. Bien sûr, il vous faut reconnaître la dimension paradoxale de la
proposition : « vous gagnerez du temps et découvrirez de nouvelles options si vous relâchez momentanément la pédale d’accélérateur. » S’arrêter pour aller plus vite, voici une posture
délicate à adopter pour tous ceux qui sont persuadés que leur réputation est en jeu s’ils ne répondent pas assez rapidement !
Pour autant, les atouts de l’instant suspendu sont nombreux :
• Être (physiquement) plus intelligent : la pause peut s’assimiler à la « réponse de relaxation » définie il y a quarante ans par le chercheur Herbert Benson, et qui permet de réguler le stress par un mécanisme de distraction et de lâcher prise. Si l’opportunité lui est donnée de s’enclencher, ce processus instaure une meilleure communication entre les deux hémisphères du cerveau et optimise l’irrigation des zones dédiées à l’attention et à la prise de décision !
• Prendre de la hauteur : l’idée n’est pas de faire taire ton instinct mais de le challenger pour s’assurer qu’il n’est pas court-circuité par le besoin pressant de satisfaire les attentes de ton interlocuteur ou tout simplement de passer à autre chose. La pause est un acte de présence d’esprit qui amène à se poser les bonnes questions : qu’est-ce qui se passe ? Qu’est-ce qui ne se passe pas bien ? Qu’est-ce que je peux faire pour orienter le cours de l’histoire dans le sens qui me semble le meilleur ?
proposition : « vous gagnerez du temps et découvrirez de nouvelles options si vous relâchez momentanément la pédale d’accélérateur. » S’arrêter pour aller plus vite, voici une posture
délicate à adopter pour tous ceux qui sont persuadés que leur réputation est en jeu s’ils ne répondent pas assez rapidement !
Pour autant, les atouts de l’instant suspendu sont nombreux :
• Être (physiquement) plus intelligent : la pause peut s’assimiler à la « réponse de relaxation » définie il y a quarante ans par le chercheur Herbert Benson, et qui permet de réguler le stress par un mécanisme de distraction et de lâcher prise. Si l’opportunité lui est donnée de s’enclencher, ce processus instaure une meilleure communication entre les deux hémisphères du cerveau et optimise l’irrigation des zones dédiées à l’attention et à la prise de décision !
• Prendre de la hauteur : l’idée n’est pas de faire taire ton instinct mais de le challenger pour s’assurer qu’il n’est pas court-circuité par le besoin pressant de satisfaire les attentes de ton interlocuteur ou tout simplement de passer à autre chose. La pause est un acte de présence d’esprit qui amène à se poser les bonnes questions : qu’est-ce qui se passe ? Qu’est-ce qui ne se passe pas bien ? Qu’est-ce que je peux faire pour orienter le cours de l’histoire dans le sens qui me semble le meilleur ?
Inexact !
Vrai !! Quittez donc le mode pilote automatique pour enfin !! ne pas réagir, mais agir en l’ayant librement décidé. Bien sûr, il vous faut reconnaître la dimension paradoxale de la
proposition : « vous gagnerez du temps et découvrirez de nouvelles options si vous relâchez momentanément la pédale d’accélérateur. » S’arrêter pour aller plus vite, voici une posture
délicate à adopter pour tous ceux qui sont persuadés que leur réputation est en jeu s’ils ne répondent pas assez rapidement !
Pour autant, les atouts de l’instant suspendu sont nombreux :
• Être (physiquement) plus intelligent : la pause peut s’assimiler à la « réponse de relaxation » définie il y a quarante ans par le chercheur Herbert Benson, et qui permet de réguler le stress par un mécanisme de distraction et de lâcher prise. Si l’opportunité lui est donnée de s’enclencher, ce processus instaure une meilleure communication entre les deux hémisphères du cerveau et optimise l’irrigation des zones dédiées à l’attention et à la prise de décision !
• Prendre de la hauteur : l’idée n’est pas de faire taire ton instinct mais de le challenger pour s’assurer qu’il n’est pas court-circuité par le besoin pressant de satisfaire les attentes de ton interlocuteur ou tout simplement de passer à autre chose. La pause est un acte de présence d’esprit qui amène à se poser les bonnes questions : qu’est-ce qui se passe ? Qu’est-ce qui ne se passe pas bien ? Qu’est-ce que je peux faire pour orienter le cours de l’histoire dans le sens qui me semble le meilleur ?
proposition : « vous gagnerez du temps et découvrirez de nouvelles options si vous relâchez momentanément la pédale d’accélérateur. » S’arrêter pour aller plus vite, voici une posture
délicate à adopter pour tous ceux qui sont persuadés que leur réputation est en jeu s’ils ne répondent pas assez rapidement !
Pour autant, les atouts de l’instant suspendu sont nombreux :
• Être (physiquement) plus intelligent : la pause peut s’assimiler à la « réponse de relaxation » définie il y a quarante ans par le chercheur Herbert Benson, et qui permet de réguler le stress par un mécanisme de distraction et de lâcher prise. Si l’opportunité lui est donnée de s’enclencher, ce processus instaure une meilleure communication entre les deux hémisphères du cerveau et optimise l’irrigation des zones dédiées à l’attention et à la prise de décision !
• Prendre de la hauteur : l’idée n’est pas de faire taire ton instinct mais de le challenger pour s’assurer qu’il n’est pas court-circuité par le besoin pressant de satisfaire les attentes de ton interlocuteur ou tout simplement de passer à autre chose. La pause est un acte de présence d’esprit qui amène à se poser les bonnes questions : qu’est-ce qui se passe ? Qu’est-ce qui ne se passe pas bien ? Qu’est-ce que je peux faire pour orienter le cours de l’histoire dans le sens qui me semble le meilleur ?
L’urgence vous autorise à dire non
Vrai
Faux
Exact !
Vous ne pouvez pas rallonger les jours, mais vous pouvez mieux gérer votre temps et surtout votre énergie. Pour utiliser votre temps intelligemment, vous devez vous poser des questions importantes : qu’acceptez-vous de ne pas faire ? Qu’est-ce qui ne vous rend pas heureux ? Qu’est-ce qui n’est pas important pour vous ? Qu’est-ce qui ne va pas ? Améliorer votre efficacité et éviter l’épuisement impose que tu saches reconnaître tes limites. Et de savoir dire non. Ce qui peut sembler risqué, mais si ce qui vous est demandé en urgence représente une perte de temps qui de surcroît, pourrait altérer la qualité de ce qui est fondamental, l’accepter ne fera qu’empirer les choses. Alors « non je ne vais pas lire cet article », « non, je ne réponds pas immédiatement à cet email » … Chaque fois qu’une urgence vous tombe dessus, demandez-vous : suis-je la bonne personne ? Est-ce le bon moment ? Ai-je assez d’information pour traiter la demande ? A toute réponse non, proposez une alternative (une autre personne, un délai, la bonne information).
Inexact !
Vous ne pouvez pas rallonger les jours, mais vous pouvez mieux gérer votre temps et surtout votre énergie. Pour utiliser votre temps intelligemment, vous devez vous poser des questions importantes : qu’acceptez-vous de ne pas faire ? Qu’est-ce qui ne vous rend pas heureux ? Qu’est-ce qui n’est pas important pour vous ? Qu’est-ce qui ne va pas ? Améliorer votre efficacité et éviter l’épuisement impose que tu saches reconnaître tes limites. Et de savoir dire non. Ce qui peut sembler risqué, mais si ce qui vous est demandé en urgence représente une perte de temps qui de surcroît, pourrait altérer la qualité de ce qui est fondamental, l’accepter ne fera qu’empirer les choses. Alors « non je ne vais pas lire cet article », « non, je ne réponds pas immédiatement à cet email » … Chaque fois qu’une urgence vous tombe dessus, demandez-vous : suis-je la bonne personne ? Est-ce le bon moment ? Ai-je assez d’information pour traiter la demande ? A toute réponse non, proposez une alternative (une autre personne, un délai, la bonne information).
L’urgence est la première cause de stress au travail
Vrai
Faux
Exact !
La course après le temps, loin devant la crainte de perdre son emploi, est globalement la première raison de stress en situation professionnelle. Avec l’urgence de la crise sanitaire et sociale déclenchée par la Covid, la peur de perdre son emploi est revenue en pole position dans les sondages. Malgré tout, même à distance, l’urgence au quotidien reste la première cause de mal-être : une majorité des sondés considèrent que leur travail est fragmenté et qu'ils passent sans cesse d'une activité à une autre.
Au total, plus d'une personne interrogée sur deux* a l'impression de ne pas maîtriser son temps : mais si, à l’instar du lapin d’Alice, vous vivez avec la certitude d’être en permanence en retard sur votre planning, le moment est sans doute venu de vous familiariser avec les vertus de la pause !
* sondage IPSOS réalisé en 2012 pour l’Agence Européenne pour la sécurité et la santé au travail
Au total, plus d'une personne interrogée sur deux* a l'impression de ne pas maîtriser son temps : mais si, à l’instar du lapin d’Alice, vous vivez avec la certitude d’être en permanence en retard sur votre planning, le moment est sans doute venu de vous familiariser avec les vertus de la pause !
* sondage IPSOS réalisé en 2012 pour l’Agence Européenne pour la sécurité et la santé au travail
Inexact !
La course après le temps, loin devant la crainte de perdre son emploi, est globalement la première raison de stress en situation professionnelle. Avec l’urgence de la crise sanitaire et sociale déclenchée par la Covid, la peur de perdre son emploi est revenue en pole position dans les sondages. Malgré tout, même à distance, l’urgence au quotidien reste la première cause de mal-être : une majorité des sondés considèrent que leur travail est fragmenté et qu'ils passent sans cesse d'une activité à une autre.
Au total, plus d'une personne interrogée sur deux* a l'impression de ne pas maîtriser son temps : mais si, à l’instar du lapin d’Alice, vous vivez avec la certitude d’être en permanence en retard sur votre planning, le moment est sans doute venu de vous familiariser avec les vertus de la pause !
* sondage IPSOS réalisé en 2012 pour l’Agence Européenne pour la sécurité et la santé au travail
Au total, plus d'une personne interrogée sur deux* a l'impression de ne pas maîtriser son temps : mais si, à l’instar du lapin d’Alice, vous vivez avec la certitude d’être en permanence en retard sur votre planning, le moment est sans doute venu de vous familiariser avec les vertus de la pause !
* sondage IPSOS réalisé en 2012 pour l’Agence Européenne pour la sécurité et la santé au travail
Vos résultats
/ 8