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Vous êtes incollables si on vous interroge sur les clés de la performance… Mais maîtrisez-vous les grands principes de la robustesse ?

Dans le monde fluctuant de demain, nos entreprises et nos projets devront être…

Réponse A : Toujours plus performants 
Réponse B : Robustes
Réponse C : Robustes ET performants 
Exact !
Réponse B : La performance, c’est la somme de l’efficacité (atteindre son objectif le plus vite) et de l’efficience (avec le moins de moyen possible). Elle peut faire sens dans un monde constant et abondant en ressources, mais elle est inadéquate en terrain incertain où elle se révèle même fragilisante. En se fondant sur de nombreuses coopérations sources d’adaptabilité, la robustesse permet, au contraire, de rester stable malgré les fluctuations imprévues. Conjuguer robustesse et performance est impossible, la première se nourrissant des faiblesses que la seconde cherche à éradiquer en permanence.
Inexact !
Réponse B : La performance, c’est la somme de l’efficacité (atteindre son objectif le plus vite) et de l’efficience (avec le moins de moyen possible). Elle peut faire sens dans un monde constant et abondant en ressources, mais elle est inadéquate en terrain incertain où elle se révèle même fragilisante. En se fondant sur de nombreuses coopérations sources d’adaptabilité, la robustesse permet, au contraire, de rester stable malgré les fluctuations imprévues. Conjuguer robustesse et performance est impossible, la première se nourrissant des faiblesses que la seconde cherche à éradiquer en permanence.

2- Quelle serait l’approche à adopter en priorité pour les business models du futur ?

Réponse A : L’efficacité : tout miser sur les technologies de pointe pour continuer à faire pareil, mais en mieux
Réponse B : La sobriété : tout miser sur l’écoconception et le recyclage pour continuer à faire pareil, mais avec moins
Réponse C : La circularité : coopérer et faire commun pour prospérer sans pression sur la chaine du vivant
Exact !
Réponse C : La vie est essentiellement circulaire ! Alors que les humains construisent un monde massivement basé sur l’accumulation de biens qui finissent en déchets inutilisables, les autres êtres vivants s’inscrivent dans des cycles, de la terre, de l’eau, du carbone, de l’azote : le gâchis de chacun est une ressource pour un autre. De plus, les interactions multipliées entre acteurs permettent d’équilibrer forces et faiblesses de chacun, favorisant l’adaptabilité de l’ensemble de l’écosystème. A noter : la circularité n’est pas une alternative à la sobriété mais davantage une clé d’entrée dans une société plus sobre.
Inexact !
Réponse C : La vie est essentiellement circulaire ! Alors que les humains construisent un monde massivement basé sur l’accumulation de biens qui finissent en déchets inutilisables, les autres êtres vivants s’inscrivent dans des cycles, de la terre, de l’eau, du carbone, de l’azote : le gâchis de chacun est une ressource pour un autre. De plus, les interactions multipliées entre acteurs permettent d’équilibrer forces et faiblesses de chacun, favorisant l’adaptabilité de l’ensemble de l’écosystème. A noter : la circularité n’est pas une alternative à la sobriété mais davantage une clé d’entrée dans une société plus sobre.

Imaginez-vous dans la peau d’Albert Einstein, avec un problème et une heure pour le résoudre. Comment organisez-vous le temps accordé ?

Réponse A : Je consacre 55 minutes à définir le problème et les cinq minutes restantes à la solution
Réponse B : Je suis un génie, pas besoin d’une heure, quelques secondes suffiront.
Réponse C : Je relis la question deux ou trois fois pour être bien sûr et, hop, je fonce.
Exact !
Réponse A : La quête de performance implique de converger très vite vers la solution, sans remettre en cause la pertinence des questions. En environnement incertain, mieux vaut prendre le temps de tester la robustesse des problèmes que vous cherchez à résoudre, histoire de vérifier qu’ils ne sont pas biaisés, d’éviter les pièges de l’auto-justification, et d’évaluer la stabilité de la question dans un contexte fluctuant. Cette approche génère une certaine lenteur, mais c’est la voie à suivre pour une perception élargie, indispensable pour naviguer dans un univers incertain.
Inexact !
Réponse A : La quête de performance implique de converger très vite vers la solution, sans remettre en cause la pertinence des questions. En environnement incertain, mieux vaut prendre le temps de tester la robustesse des problèmes que vous cherchez à résoudre, histoire de vérifier qu’ils ne sont pas biaisés, d’éviter les pièges de l’auto-justification, et d’évaluer la stabilité de la question dans un contexte fluctuant. Cette approche génère une certaine lenteur, mais c’est la voie à suivre pour une perception élargie, indispensable pour naviguer dans un univers incertain.

Dans les années 60, les réfrigérateurs consommaient environ 3 fois plus d’électricité qu’aujourd’hui. D’après vous, comment a évolué la consommation globale des frigos sur cette même période ?

Réponse A : Pas besoin d’être un génie en maths : elle a simplement été divisée par 3
Réponse B : Soyons optimistes : elle a été divisée par 6 
Réponse C : On aurait dû s’en douter : elle a largement progressé
Exact !
Réponse C : Devenus progressivement moins énergivores, les réfrigérateurs sont de ce fait de plus en plus accessibles. Résultat, ils se sont multipliés, sont devenus plus gros, se sont diversifiés (cave à vin, par exemple) et la consommation globale continue à augmenter.
Il en va de même avec l’aviation : un avion d’aujourd’hui consomme moins de kérosène que ses ancêtres mais la consommation s’envole avec l’augmentation du trafic aérien. Ce phénomène s’appelle le paradoxe de Jevons, du nom d’un économiste du XIXe siècle qui avait remarqué que « tout ce qui conduit à augmenter l’efficacité du charbon et à diminuer le coût de son usage a directement tendance à élargir le champ de son utilisation ».
Dans la lutte contre le changement climatique, la quête de l’efficacité énergétique n’a donc que peu de chance d’entraîner un changement profond dans les consommations si elle n’est pas doublée d’autres mesures visant à réduire les consommations à la source.


Inexact !
Réponse C : Devenus progressivement moins énergivores, les réfrigérateurs sont de ce fait de plus en plus accessibles. Résultat, ils se sont multipliés, sont devenus plus gros, se sont diversifiés (cave à vin, par exemple) et la consommation globale continue à augmenter.
Il en va de même avec l’aviation : un avion d’aujourd’hui consomme moins de kérosène que ses ancêtres mais la consommation s’envole avec l’augmentation du trafic aérien. Ce phénomène s’appelle le paradoxe de Jevons, du nom d’un économiste du XIXe siècle qui avait remarqué que « tout ce qui conduit à augmenter l’efficacité du charbon et à diminuer le coût de son usage a directement tendance à élargir le champ de son utilisation ».
Dans la lutte contre le changement climatique, la quête de l’efficacité énergétique n’a donc que peu de chance d’entraîner un changement profond dans les consommations si elle n’est pas doublée d’autres mesures visant à réduire les consommations à la source.


Savez-vous quelle est notre température corporelle optimale ?

Réponse A : 37°
Réponse B : 36,5°
Réponse C : 36°
Exact !
Réponse : Rien de tout cela, la plupart de nos enzymes sont au maximum de leurs capacités à une température de 40° ! Certaines d’entre elles sont même un million de fois plus actives à 40°C qu’à 37° et c’est tout l’intérêt de la fièvre, qui permet de stimuler notre métabolisme et notre système immunitaire. Il ne faut pas confondre performance optimale et situation satisfaisante !
Inexact !
Réponse : Rien de tout cela, la plupart de nos enzymes sont au maximum de leurs capacités à une température de 40° ! Certaines d’entre elles sont même un million de fois plus actives à 40°C qu’à 37° et c’est tout l’intérêt de la fièvre, qui permet de stimuler notre métabolisme et notre système immunitaire. Il ne faut pas confondre performance optimale et situation satisfaisante !

Dans un contexte d’abondance, de qui l’être humain est-il le plus proche par son comportement vis-à-vis des ressources ?

Réponse A : La cyanobactérie, ce charmant microorganisme d’eau douce qui libère des toxines dangereuses pour les animaux aquatiques
Réponse B : La cigale, qui se trouva fort dépourvue quand la bise fut venue
Réponse C : La fourmi, qui n’est pas prêteuse et c’est là son moindre défaut
Exact !
Réponse A : Les cyanobactéries et certains parasites figurent parmi les rares êtres vivants à développer une stratégie court-termiste vis-à-vis des ressources. Lorsque les nutriments sont abondants dans l’eau, les cyanobactéries pullulent en se clonant jusqu’à constituer d’immenses colonies appelés blooms. Elles sont performantes et consomment toutes les ressources sans rien gâcher. Dans le même temps, elles produisent des toxines qui limitent la compétition d’autres espèces. Mais la situation ne dure pas : les blooms disparaissent aussi vite qu’ils sont apparus quand les nutriments sont épuisés. Toujours en quête de performances et compétiteurs… l’humain se comporte en cyanobactérie sur terre !
Inexact !
Réponse A : Les cyanobactéries et certains parasites figurent parmi les rares êtres vivants à développer une stratégie court-termiste vis-à-vis des ressources. Lorsque les nutriments sont abondants dans l’eau, les cyanobactéries pullulent en se clonant jusqu’à constituer d’immenses colonies appelés blooms. Elles sont performantes et consomment toutes les ressources sans rien gâcher. Dans le même temps, elles produisent des toxines qui limitent la compétition d’autres espèces. Mais la situation ne dure pas : les blooms disparaissent aussi vite qu’ils sont apparus quand les nutriments sont épuisés. Toujours en quête de performances et compétiteurs… l’humain se comporte en cyanobactérie sur terre !

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