« S’il n’y a pas de solution c’est parce qu’il n’y a pas de problème » disaient les Shadoks.
Nous dirons plutôt : si vous n’avez pas de bonne explication, c’est peut-être parce que vous n’avez pas le bon problème !
Avant de vous lancer à corps perdu dans la recherche de la meilleure idée possible pour expliquer une décision difficile, prenez le temps d’analyser cette dernière.
Une décision difficile bien préparée est à moitié acceptée.
Analyser une situation difficile, c’est aussi prendre en compte l’ensemble des éléments qui ont pu contribuer à son émergence : événements antérieurs, parties prenantes extérieures, éléments du contexte… Et une bonne formulation d’un problème ne suffit pas toujours à élaborer la bonne décision : il est tout autant nécessaire d’aller chercher l’inspiration ailleurs.
Commencez par rassembler des faits et des données : chiffres, impacts, témoignages. Plus vos arguments sont concrets, moins ils laissent de place au doute.
7 idées pour résoudre le bon problème
À se précipiter à définir un problème pour trouver au plus vite une solution, le risque est de se noyer dans un brouillard de biais qui viennent polluer votre compréhension de la situation. Comment bien formuler le problème, mais aussi trouver la meilleure solution possible ?
Mettez-vous dans la peau de vos interlocuteurs :
Quelles objections pourraient-ils soulever ? Préparez des réponses claires et rationnelles pour désamorcer les résistances avant même qu’elles n’émergent.
Enfin, structurez votre message : allez droit au but, restez simple et évitez le jargon. Par exemple : « Voici la situation, voici notre choix, et voici pourquoi. »
Comment faire accepter un recadrage ?
La première étape de sortie d’une situation difficile est de s’assurer que cette dernière est bien posée, pour éviter toute convergence erronée. Encore faut-il que vos équipes acceptent l’exercice, souvent assimilé à une remise en cause ou une perte de temps.