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Au travail, dans votre vie privée… Le quotidien abonde de situations gênantes : comment réagiriez-vous face à elles ?

D’après Awkwardness, A Theory, d’Alexandra Plakias, Oxford University Press, 2024.


Au cours d’un cocktail, vous renversez du champagne sur votre voisine. Est-ce une bonne idée de plaisanter sur votre maladresse ?

Réponse A : Surtout pas : cela ne ferait qu’empirer les choses.
Réponse B : Oui : l’humour aide à se sortir des situations les plus épineuses.
Réponse C : Oui, mais pas seulement : pensez aussi à faire amende honorable.
Exact !
Réponse : C.
La capacité à rire de soi et de sa gaucherie est une bonne manière de gérer une situation gênante. L’humour apaise les tensions, renforce les liens et la syntonisation émotionnelle entre les individus. En revanche, n’oubliez pas aussi de proposer de réparer les dégâts commis (emmener la veste chez le teinturier), pour montrer que vous prenez les conséquences de votre maladresse au sérieux.
Inexact !
Réponse : C.
La capacité à rire de soi et de sa gaucherie est une bonne manière de gérer une situation gênante. L’humour apaise les tensions, renforce les liens et la syntonisation émotionnelle entre les individus. En revanche, n’oubliez pas aussi de proposer de réparer les dégâts commis (emmener la veste chez le teinturier), pour montrer que vous prenez les conséquences de votre maladresse au sérieux.

En plein milieu d’une discussion, vous confondez le nom de votre interlocuteur avec celui d’un autre.

Réponse A : Vous reconnaissez votre gaffe : « Voilà qui est gênant ! Désolé. »
Réponse B : Vous enchainez sur autre chose, espérant que cela passe inaperçu.
Réponse C : Vous vous rattrapez en expliquant la source de la confusion.
Exact !
Réponse : A.
Il est préférable de reconnaître de manière simple et directe, sans circonvolutions inutiles, que vous vous êtes trompé. Admettre votre sentiment de maladresse est aussi une manière de le désamorcer et d’éviter qu’il ne plombe le reste de la conversation. Inutile en revanche de vous appesantir sur votre erreur une fois que vous vous êtes excusé : passez à autre chose.
Inexact !
Réponse : A.
Il est préférable de reconnaître de manière simple et directe, sans circonvolutions inutiles, que vous vous êtes trompé. Admettre votre sentiment de maladresse est aussi une manière de le désamorcer et d’éviter qu’il ne plombe le reste de la conversation. Inutile en revanche de vous appesantir sur votre erreur une fois que vous vous êtes excusé : passez à autre chose.

Sans raison particulière, vous êtes toujours mal à l’aise en présence de votre collègue Trucmuche – et réciproquement.

Réponse A : Vous l’évitez autant que faire se peut.
Réponse B : Vous vous en tenez à des discussions strictement professionnelles.
Réponse C : Vous cherchez à multiplier les échanges sur des sujets « bateau ».
Exact !
Réponse : C.
Difficile, dans une équipe, de zapper totalement un collègue à qui vous n’avez rien à reprocher mais avec lequel vous n’avez aucun atome crochu. Bien que vous puissiez au début trouver la démarche maladroite, chercher à identifier des intérêts communs en multipliant de petits échanges anodins est une bonne stratégie pour créer un terrain familier. Si cela ne fonctionne pas… tant pis !
Inexact !
Réponse : C.
Difficile, dans une équipe, de zapper totalement un collègue à qui vous n’avez rien à reprocher mais avec lequel vous n’avez aucun atome crochu. Bien que vous puissiez au début trouver la démarche maladroite, chercher à identifier des intérêts communs en multipliant de petits échanges anodins est une bonne stratégie pour créer un terrain familier. Si cela ne fonctionne pas… tant pis !

Un proche a vécu une expérience difficile qui lui pèse, mais dont il a le plus grand mal à vous parler.

Réponse A : Aidez-le à trouver un terme approprié pour circonvenir son expérience.
Réponse B : Ne forcez jamais sa parole, respectez ses silences.
Réponse C : Réfléchissez : en quoi le sujet pourrait-il être « tabou » pour vous ?
Exact !
Réponse : A, B et C. Communiquer une expérience difficile est douloureux, les mots font souvent défaut. L’écrivain Kyleigh Leddy, dont la sœur est décédée, regrette qu’il n’existe pas de terme équivalent à « orphelin » pour décrire les personnes ayant perdu un frère ou une sœur. Vous pouvez inciter votre proche à créer ainsi un terme qui « contienne » son expérience sans l’obliger à la détailler. Interrogez-vous aussi sur les blocages inconscients qui pourraient vous empêcher d’entendre ce qu’il a à dire.
Inexact !
Réponse : A, B et C. Communiquer une expérience difficile est douloureux, les mots font souvent défaut. L’écrivain Kyleigh Leddy, dont la sœur est décédée, regrette qu’il n’existe pas de terme équivalent à « orphelin » pour décrire les personnes ayant perdu un frère ou une sœur. Vous pouvez inciter votre proche à créer ainsi un terme qui « contienne » son expérience sans l’obliger à la détailler. Interrogez-vous aussi sur les blocages inconscients qui pourraient vous empêcher d’entendre ce qu’il a à dire.

Vous êtes piégé dans une conversation laborieuse ; les silences gênés se multiplient et s’allongent. Comment vous en sortir ?

Réponse A : Coupez court, ça ira mieux la prochaine fois.
Réponse B : Fiez-vous au langage non verbal.
Réponse C : Occupez le terrain : parlez pour deux.
Exact !
Réponse : B.
Le manque de syntonisation entre votre interlocuteur et vous ne signifie pas que vous n’avez rien à vous dire. Souvent, chacun souhaiterait que la conversation dure plus longtemps mais croit à tort que l’autre ne le veut pas et les deux parties interrompent l’échange plus tôt qu’elles ne le voudraient. Conservez le contact visuel, souriez à l’autre, respirez et détendez-vous : les silences n’ont pas à vous effrayer.
Inexact !
Réponse : B.
Le manque de syntonisation entre votre interlocuteur et vous ne signifie pas que vous n’avez rien à vous dire. Souvent, chacun souhaiterait que la conversation dure plus longtemps mais croit à tort que l’autre ne le veut pas et les deux parties interrompent l’échange plus tôt qu’elles ne le voudraient. Conservez le contact visuel, souriez à l’autre, respirez et détendez-vous : les silences n’ont pas à vous effrayer.

Le nouveau stagiaire semble perdu : depuis une heure, il erre, inoccupé, autour de la machine à café, et tout le monde l’évite.

Réponse A : Vous n’intervenez pas : c’est à son tuteur de stage de s’en charger.
Réponse B : Vous signalez la situation à son tuteur, afin qu’il s’occupe de lui.
Réponse C : Vous lui donnez pour mission de réorganiser les archives.
Exact !
Réponse : C.
Chercher à tirer quelqu’un d’une situation gênante dans laquelle il s’embourbe est un exercice périlleux. Si vous soulignez le problème, le risque est d’empirer les choses en braquant les projecteurs sur le « maladroit », ce qui renforcera l’ostracisme à son égard. La meilleure solution est de lui proposer un rôle – même mineur – qui puisse lui donner un script auquel se référer, ainsi qu’une place au sein du groupe.
Inexact !
Réponse : C.
Chercher à tirer quelqu’un d’une situation gênante dans laquelle il s’embourbe est un exercice périlleux. Si vous soulignez le problème, le risque est d’empirer les choses en braquant les projecteurs sur le « maladroit », ce qui renforcera l’ostracisme à son égard. La meilleure solution est de lui proposer un rôle – même mineur – qui puisse lui donner un script auquel se référer, ainsi qu’une place au sein du groupe.

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