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Interview

Intrapreneuriat : un pas de côté chez Safran

Fin 2018, Safran a lancé son premier programme d’intrapreneuriat. Son but : stimuler l’innovation au sein de l’entreprise en aidant des collaborateurs à développer des idées d’activités nouvelles pouvant être exploitées par les sociétés du groupe. Une manière aussi de « faire un pas de côté » pour aider l’organisation à se réinventer.

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Olivier Leclerc

Catalyseur de l’innovation
et activiste de l’intrapreneuriat chez Safran, (2019) Diplômé de l’Institut National des Télécommunications et titulaire d’un doctorat en électronique de l’université Nice Sophia Antipolis, Olivier Leclerc a travaillé 19 ans chez Alcatel Lucent, où il a notamment été directeur de l’innovation et de l’intrapreneuriat du groupe, avant de rejoindre Safran en 2015. Il est également co-fondateur et président de l’association Les Hacktivateurs, qui promeut l’intrapreneuriat, le corporate hacking
et l’intelligence collective. » img= »https://business-digest.eu:443/wp-content/uploads/2019/05/BD296Leclerc.jpg »]
Le programme d’intrapreneuriat de Safran, dont le top départ a été donné en novembre dernier, a démarré par un appel à projet ouvert à l’ensemble des salariés du groupe, soit les 50 000 collaborateurs de la zone Europe, leur demandant de soumettre leurs idées de nouvelles activités susceptibles de répondre aux besoins des clients. D’une durée de neuf mois, le programme doit permettre d’identifier les projets qui rejoindront l’accélérateur du groupe et entrer dans une phase de concrétisation. « Il ne s’agit pas, comme le font d’autres grandes entreprises, d’inciter nos collaborateurs à créer leur start-up dans un objectif d’essaimage, mais de les encourager à développer des innovations dont nous comptons tirer profit en interne » souligne Olivier.

Créer de la valeur et détecter ses artistes

Ce nouveau programme d’intrapreneuriat poursuit trois principaux objectifs: « Créer des nouvelles sources de revenus, acculturer le groupe à de nouvelles manières de faire, mais aussi détecter, attirer et retenir les talents capables de proposer et de mettre en œuvre des innovations. Ces profils « intrapreneurs » n’entrent en effet pas toujours dans les grilles de lecture habituelles des compétences des collaborateurs, car elles n’incluent pas la capacité à faire un pas de côté pour chercher à faire différemment. »
Les grands groupes savent recruter d’excellents « soldats », tels que décrits dans l’ouvrage de Safi Bahcall, mais ils sont en effet moins affutés pour identifier leurs « artistes ». « Il est préférable d’apprendre à repérer et valoriser ce terreau d’innovateurs créatifs dans le corps social de l’entreprise plutôt que d’aller les chercher à l’extérieur, car généralement, les greffes prennent mal » pointe Olivier.

Constituer des équipes porteuses de projet

Extrait de Business Digest N°296, Mai

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Françoise Tollet
Publié par Françoise Tollet
Elle a passé 12 ans dans l’industrie entre autres chez Bolloré Technologies. Elle dirige Business Digest depuis 1998, société qu’elle a cofondée en 1992 et dont elle a décidé du big move vers Internet dès 1996… avant même d’en rejoindre l’équipe.