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Interview

Riskpulse : imaginer des systèmes qui fonctionnent – sans défaillance

Stephen Bennett et ses équipes ont bâti Riskpulse sur une expertise bien spécifique
: la prévention des échecs. Il nous raconte pourquoi il préfère penser
en termes de succès plutôt qu’en termes d’échec, et comment la réussite de
son entreprise repose sur une prise de risque minimale.

[highlight_box title= »Biographie » text= »Stephen Bennett, Fondateur et COO de Riskpulse, entreprise spécialisée dans l’analyse prédictive et prescriptive des risques, fondée en 2007. Stephen Bennett est également instructeur au Scripps Institution of Oceanography. Auparavant il a été senior VP chez Versik, cofondateur d’EarthRisk Technologies, et directeur de la recherche quantitative chez Citadel Investment Group » img= »https://business-digest.eu:443/wp-content/uploads/2018/11/BD291Bennett.jpg »]

 

Un modèle économique pour répondre à « l’âge d’or des défaillances »

Stephen Bennett et ses équipes développent des référentiels analytiques permettant de prévoir les risques et d’éviter les défaillances des systèmes pour les responsables de supply chain. « Nous travaillons, notamment, avec des industriels dans l’agroalimentaire. La température de la bière pendant le transport est l’un des critères de qualité importants fixés par le client : elle ne doit être ni trop élevée ni trop basse. Si l’utilisation de containers réfrigérés semble être la réponse évidente au problème, les coûts associés s’avèrent très élevés. Nous collaborons donc avec le client pour optimiser les décisions d’expédition en exploitant la température ambiante autant que possible. ». Selon Stephen, la pression s’est accrue sur la supply chain au cours des dix années qui ont suivi la création de Riskpulse. « La complexité des grosses supply chain n’est pas un phénomène nouveau et remonte à des centaines d’années. Je ne dirais pas qu’elles sont plus complexes qu’avant, je dirais plutôt qu’elles le sont tout autant. Ce que nous constatons en revanche, c’est un couplage de plus en plus étroit avec la technologie conduisant à plus de sensibilité aux aléas et à un risque global plus élevé. Grâce aux plateformes de visibilité chaque livraison peut être tracée ; la modélisation à l’aide de l’intelligence artificielle s’est démocratisée au cours des cinq dernières années, induisant, au passage, une baisse des coûts. Certes, la technologie permet des chaines d’approvisionnements plus efficaces et plus rapides : Amazon a joué un rôle majeur dans cette évolution, en répondant à des attentes de délai précises qui n’existaient pas auparavant.

Or, alors que nous réalisons à quel point les livraisons peuvent être efficacement gérées, nous nous attendons à ce que tout le monde soit capable de réaliser de telles performances. Historiquement, les entreprises utilisaient des stocks plus importants, donc les surprises de délai n’avaient pas d’incidence sur le résultat final. Mais au cours des dix dernières années, les stocks sont de plus en plus gérés en flux tendu, et certains distributeurs exigent des fenêtres de livraison de seulement 15 minutes. Le meilleur exemple est probablement celui de WallMart qui pénalise le transporteur si une livraison arrive avec 30 minutes de retard ».

Des critères objectifs pour de meilleures décisions collectives

Extrait de Business Digest N°291, Novembre 2018

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Caroline Schuurman
Publié par Caroline Schuurman