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Dans son parcours d’athlète, il a connu de nombreux échecs liés à la peur : peur d’échouer puis peur de réussir après un premier titre olympique ! Paul-Henri s’aide de ces trois clés :

Affronter ses peurs est un travail de tous les jours, mais être réellement soi-même en est la récompense !

Pour aller plus loin

Dépasser ses peurs, c’est oser être soi-même”

de Paul-Henri de Le Rue (Conférence TEDxValenciennes, décembre 2016).

L’anxiété, ce fléau contemporain, cette paralysie des organisations … Mais de quoi parle-t-on ? Testez vos connaissances sur cette émotion normale qui peut aussi avoir des effets bénéfiques.

D’après

Future Tense : Why Anxiety Is Good For You (Even Though It Feels Bad) par Tracy Dennis-Tiwary – (Harper Wave, 2022)


Dans un premier temps, il commence par recenser ce qu’il aimerait faire, mais qui crée une certaine forme d’anxiété, comme par exemple partir en vacances … alors qu’il est solo-entrepreneur ! Puis il trace trois colonnes :

Dans un deuxième temps, intitulé « Quels sont les bénéfices d’une tentative ou d’une réussite partielle ? », il note tout ce que lui apportera l’expérience.

Enfin, dans un troisième temps, il évalue le « Coût de l’inaction ». Il note, à l’inverse, ce qu’il perdrait à ne pas agir : « Je vais faire un burnout et perdre mon entreprise malgré tout, etc. »
Cette dernière phase l’a souvent aidé à passer à l’action…

Pour aller plus loin

Why you should define your fears instead of your goals

de Tim Ferriss (Conférence TED, avril 2017).

Quels que soient vos efforts, vous estimez que ce n’est jamais assez bien ? Vous cherchez (et trouvez) en permanence des prétextes pour ne rien essayer de nouveau ? La qualité de vos relations semble s’altérer, vous vous tenez plus qu’avant en retrait, sur la défensive ? Ces attitudes trouvent leurs sources dans des peurs inconscientes – peur de l’échec, peur du rejet, peur de manquer, peur de la différence – qui agissent en véritables « GPS comportementaux », organisant vos choix de vie, limitant vos perspectives et bridant votre potentiel de développement. Favorisées par l’environnement organisationnel, culturel et social, ces peurs ont encore gagné du terrain à la faveur de la crise sanitaire, renforçant les crispations. Sous-estimées, il est crucial de les identifier et de reconnaître leur impact sur votre vie afin de les transformer en énergies positives. 

D’après

Fear Less: How to Win at Life Without Losing Yourself, de Dr Pippa Grange, (Vermilion, 2020)

Etape 1 : Repérez ce qui nourrit (inconsciemment) une culture anxiogène  

Contrairement à vos ancêtres préhistoriques, vous n’avez pas à lutter pour survivre. Les peurs contemporaines ne sont cependant pas de pures créations subjectives. Elles sont induites par les croyances sociales dominantes, qui valorisent la performance et la lutte, comme en témoignent les formulations du langage courant : « Donnez-vous à fond », « Nous avons écrasé nos adversaires », etc.  

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Comment les gérer au travail, où elles peuvent resurgir à n’importe quelle occasion ? Rebecca Zucker et Ruth Gotian vous proposent un solide travail sur soi en suivant ces quatre étapes :

Vous pouvez y travailler seul, ou, mieux encore, avec un coach ou un partenaire de confiance.

Pour aller plus loin

Facing the Fears That Hold You Back at Work”

de Rebecca Zucker et Ruth Gotian (Harvard Business Review, 18 août 2022).

Il reste encore beaucoup de chemin à parcourir avant de voir une IA dotée d’intelligence émotionnelle, tout simplement parce qu’elle ne peut que simuler des émotions et non les ressentir. Pour autant, l’IA s’avère douée pour deux des trois formes d’empathie :

Et de plus, chacun est sensibilisé à la nécessité de se méfier des « hallucinations » de l’IA, ou de ses pures inventions erronées. Qui alors oserait s’en remettre totalement à elle ? Selon une étude de Krysta Software*, moins d’un américain sur deux accepterait de confier à une IA une décision qui l’impacterait. La confiance n’est pas encore là !

*In AI We Don’t Trust, John Koetsier, Forbes 2023

 

Pour aller plus loin

AI,EI – Oh !

de Daniel Goleman (LinkedIn Pulse, 18 mars 2024).

Peut-on développer une empathie organisationnelle ? Oui, si tout commence bien par vous : en faisant preuve d’empathie avec votre équipe, vous aidez vos proches collaborateurs à être eux-mêmes empathiques. Mais cela ne suffit pas.

Face à la froideur de l’intelligence artificielle (et à la peur qu’elle inspire), l’empathie est plus que jamais nécessaire !

 

Pour aller plus loin

Warm Hearts, Cold Reality : How to Build Team Empathy

de Melissa Swift (MITSloan Management Review, 27 février 2024). 

6 questions clé, qui ne sont pas des questions pièges ! Pour vous rappeler le BA-ba de l’ancrage, éviter tout tsunami émotionnel comme tout conflit volcanique.   
 

D’après

OPTIMAL, How to sustain Personal and Organizational Excellence Every Day, de Daniel Goleman & Cary Cherniss, Harper Collins, 2023.

En 2022, la joueuse de tennis Ajla Tomljanovic élimine la championne et favorite Serena Williams au 3e tour de l’US Open, à l’issue de 3h d’un match historique. Face à un stade qui soutenait massivement sa rivale, Tomljanovic s’est dégagée de toute émotion et pensée parasite pour dérouler imperturbablement un jeu implacable.

Si de tels sommets de performance restent exceptionnels, ils sont néanmoins inspirants pour viser au quotidien votre zone optimale et vivre des journées efficaces et avec plaisir, au niveau professionnel et personnel, quelles que soient les embûches rencontrées en chemin.

D’après

OPTIMAL, How to sustain Personal and Organizational Excellence Every Day de Daniel Goleman & Cary Cherniss, Harper Collins, 2023


Qu’est-ce que votre zone optimale (et comment pourrait-elle vous échapper)

Le « flow », concept mis en lumière par des chercheurs l’université de Chicago[1] est un état de grâce dans lequel vous êtes au meilleur de votre forme. Vous oubliez votre ego, le jugement d’autrui, vos soucis passés et futurs pour vous absorber complètement dans une activité, sans effort et avec un sentiment de bien-être maximal.

Si vous ne pouvez pas être au top tout le temps (objectif irréaliste et culpabilisant) vous pouvez vous rapprocher de cet état de grâce en étant chaque jour situé dans votre zone optimale. Vous restez constructif, motivé et créatif : les obstacles vous apparaissent comme des défis à relever ; vous demandez, donnez et recevez facilement de l’aide. Vous êtes capable d’apprécier les « petites victoires » qui vous font progresser vers vos objectifs et cultivent un état d’esprit positif[2]. Votre bonne humeur améliore votre sens de l’organisation : vous ne vous perdez pas dans les détails, priorisez mieux, développez une vision globale et menez plus aisément plusieurs projets de front.

Dans une enquête Mc Kinsey portant sur 5 000 managers[3], les répondants ont estimé être cinq fois plus efficaces quand ils étaient en forme que dans une humeur médiocre ou neutre.

Mais votre cerveau a ses limites : il ne peut pas maintenir votre zone optimale si ses systèmes d’alarme lui échappent, en raison d’une instabilité de votre état émotionnel. Dans les mauvais jours, les hormones du stress torpillent vos capacités cognitives, détournent votre attention, aiguisent vos sentiments de frustration et d’auto-apitoiement.
La résolution des problèmes vous est d’autant plus difficile que ce comportement n’attire pas le soutien des autres. D’où l’importance de soigner votre intelligence émotionnelle.

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